Château Monbrison 2020

C’est une histoire d’amour qui scelle le destin de Monbrison….

Un coup de foudre entre un américain, Robert Meacham, commissaire de la Croix-Rouge Américaine débarqué en France durant la guerre 14-18, et une française Katheleen Johnston, infirmière à la Croix-Rouge Française et fille du propriétaire du Château Dauzac.

Après leur mariage, dans leur quête d’une résidence bien à eux, ils décidèrent d’acquérir « Monbrison », petite propriété se situant au milieu des graves d’Arsac. Au travers des années, ce vignoble eut à subir des hauts et des bas dont le plus important fut son arrachage en 1939, à la veille de la dernière guerre, pour ne retrouver sa forme actuelle qu’en 1963. Les vignes âgées à présent de plus de 35, produisent depuis une belle décennie des millésimes aussi réputés que ses voisins immédiats.

Avant 1749, ce qui est maintenant le Château Monbrison était une métairie du Château d’Arsac, appartenant à la puissante famille de Ségur.

Aujourd’hui dirigé par Laurent Vonderheyden, Château Monbrison fait partie de l’Union des Grands Crus de Bordeaux (UGCB). L’objectif familial est de s’améliorer sans cesse dans la qualité de leurs produits, notamment grâce aux magnifiques terroirs de Margaux. Afin d’obtenir de grands vins de garde, le château s'efforce d’allier finesse, puissance et élégance.

Les vins de Monbrison

A Monbrison l’on pratique bien entendu les « vendanges vertes » (Jean-Luc Vonderheyden fut le tout premier à adopter cette technique dans notre appellation) sauf en 1988 et 1992 lorsque le vignoble fut frappé par la grêle. La vinification est traditionnelle : remontage deux fois par jour avec fortes aérations, contrôle des températures. Durée de cuvaison approximativement 3 semaines. Vieillissement en barriques (50% barriques neuves, 50% barriques d’un an) durant 18 mois.

Les vins sont typiques au terroir de Margaux, robustes et denses avec une pointe de tendresse. Egalement généreux, puissants, « actuellement parmi les plus réputés » nous dit Cocks et Féret...